Commentaire du livre Cuba 1988-2017 par un journaliste

A la lecture de ce livre, je me suis fait happer, je me suis fait transporter comme si j’y étais, tant et si bien que la chaleur qui se dégage des lignes de l’auteur, me fait oublier - par deux fois - le feu de cheminée…

Les six degrés s’emparant de la pièce dès que la dernière flamme s’éteint me procurent un frisson mais je ne m’en rendais alors pas compte, persuadé qu’il ne s’agissait là que d’un effet de ce voyage en immersion cubaine totale.

Cet « anti guide de voyage », comme il aime à le décrire, m’a fait planer au cœur de l’âme cubaine, et m’aura tenu éveillé, sourire aux lèvres, toute une nuit.

J’ai l’impression d’avoir partagé avec Jean Pierre Lamic certains de ces moments d’aventure cubaine, loin des sentiers battus et à la rencontre de personnes que l’on finit par avoir l’impression de connaître.

Un bout de mon être a dû s’y rendre à un moment où je ne prenais garde, le reste de moi signant dès lors son envie d’en fouler le sol et d’en respirer l’air.

Je ne lisais plus, je vivais l’aventure… La liste des coins à « vivre » s’allonge.

Les temps changent vite, nous dit l’auteur, mais les mots - ses mots - restent, et le voyage par la pensée de s’en accommoder sans s’encombrer de ce qui fera un monde futur, où l’on trouvera toujours un bout de Cuba quelque part.

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